Réfléxions sur le libre marché

Le libre marché. Vaste question que ce sujet. Récemment, j'ai suivi un séminaire sur le sujet : l'objet même du débat était épineux car certains le confondaient avec le capitalisme sauvage. Et j'ai constaté que, dans la salle, nombre de participants confondaient ces deux notions pourtant bien distinctes. Quelques exemples simples permettront déjà d'y voir plus clair. A la fin de la seconde guerre mondiale, l'émancipation de la femme a-t-elle été la conséquence de la généralisation des appareils ménagers électriques, qui ont offert du temps libre à la ménagère et lui ont par conséquent permis de travailler à l'extérieur ? Ou était-ce parce que les femmes avaient amplement mérité leur place sur le marché du travail pendant les années de guerre, en prouvant de quoi elles étaient capables ? Pieuse pensée que cette seconde option. Voilà où je veux en venir : l'économie de marché a souvent des conséquences primordiales sur notre société. Elle amène non seulement à la remodeler et à la redéfinir, mais elle donne surtout l'occasion aux personnes d'améliorer leur confort de vie. La force du libre marché apparaît clairement dans la coercition que certains régnants tentent d'exercer sur les choix individuels des citoyens-consommateurs. La Chine par exemple, en censurant l'Internet et les réseaux sociaux, expose clairement qu'un consommateur libre, et par extension un citoyen libre, est jugé être une menace pour un gouvemement qui souhaite identifier lui-même ce qui est utile ou profitable pour son peuple. Remontons dans le temps. Depuis des millénaires, l'individu a les mêmes besoins : subsistance, boisson, habitat et sécurité, qui sont les besoins primaires de l'être. Pendant des siècles, ce sont les seuls besoins que l'être a eu les moyens de rassasier. Les archéologues l'ont d'ailleurs mis en évidence : les marchés les plus anciens qui ont été découverts répondaient à ces besoins primaires. La demande encourageait l'offre et la jonction entre les deux accouchait d' un marché. Au cours du siècle dernier, les besoins de l'être se sont décuplés : soins de santé, télécommunications, confort, culture, apprentissage, etc. Et quelle que puisse être la demande, quelle que puisse être son éventuelle démesure, on trouve généralement quelqu'un dans le monde pour répondre à ce besoin. Le « libre marché » n'est donc en aucun cas affilié au capitalisme sauvage, à l'aliénation et à la pauvreté. Le « libre marché » permet à toute personne de se « mettre en quête d'une amélioration de son propre sort » : par le biais de l'offre et la demande. Si jamais ce type de séminaire vous intéresse, vous trouverez le programme annuel sur : http://www.seminaires-entreprises.com